S.Masson?

Pour ceux qui ne me connaissent pas. Un petit récapitulatif de mon parcours plus particulièrement lié à Ouveillan.
Sans vous raconter ma vie, mais en bref, je suis né à Ouveillan durant les vendanges 1947, ou (plutôt à Narbonne, vu que le docteur Mary n'était pas présent ce jour là).
Après le CP, je suis allé vivre à Béziers. De temps en temps, le weekend et pendant les vacances je revenais à Ouveillan chez mes grands parents Elie et Marie Goujou. C'était mon havre de paix. J’adorais mon village et je comptais bien y revenir un jour.
Après avoir bourlingué sur les routes de France, avant et après mon service militaire, je suis revenu à Ouveillan en 1969 et m’y suis installé, diplômes en poche, comme peintre en bâtiment, décorateur et peintre en lettres. Marié avec Colette (ma voisine) nous avons eu deux filles et cinq petits enfants.
 En 1973, je décide de déplacer mon atelier à Narbonne pour être plus prés de la clientèle décoration et publicité et créer du même coup un atelier de sérigraphie.
Un métier nouveau, inconnu de tous et que je ne connaissais pas moi-même si ce n’est de nom. Je me suis accroché, appris sur le tas et ça a marché.
En 1983 l’entreprise est décentralisée à Ouveillan. Militant Occitaniste, je veux démontrer que « Vivre et travailler au pays » c‘est possible, mais il faut le faire. Alors je le fais, contre les avis défavorables me demandant si je n‘étais pas fou d‘aller « m‘enterrer dans un village ».
Avec le concours de Julien Aussenac, le maire et du conseil municipal,  nous implantons un atelier relais. Avec le temps, des emplois sont créés pour les Ouveillanais et le recrutement se fait sur place. Une bonne quinzaine de familles ont bénéficié de travail selon des durées plus ou moins longues. Certains plus de vingt ans. J’ai créé certains produits (auquel personne ne croyait) qui nous ont permis de figurer parmi les entreprises de sérigraphie les plus innovantes et les plus performantes de France. (Ce n’est pas prétentieux, c’est un fait).
Entre temps, dirigeant puis président du rugby dans les années 80. Belle expérience humaine qui m’a permis de me faire de bons copains et des amis et créer de façon concrète la première entente de l’école de rugby (GAOB) ainsi que  l‘amicale des anciens champions de France.
En 1983, nostalgique du passé où les Ouveillanais emmenaient leurs chaises sur la place pour des spectacles, j’embarque quelques amis dans la création du PTO. (Petit théâtre Ouveillanais). Les incrédules me disaient que je pourrais être content si nous avons cinquante spectateurs. Nous en avons eu plus de 500 dès le premier spectacle et  jusqu’à 700 chaque année à Noël, ceci durant 10 ans. Nombreux Ouveillanais s’en souviennent.
En 1986, j'ai créé une section théâtre pour les enfants, avec Christine De Sansonetti,  au sein du club de loisirs. Les enfants étaient inclus dans nos spectacles. Ainsi, ils bénéficiaient d’un large public. Ils sont restés fidèles jusqu'à la dernière année en 1993.
En 2002, ulcéré par les films où les acteurs parisiens  prennent l’accent du midi, je décide de faire un film avec une petite caméra vidéo: « Mon île ». J’entraîne dans ma folie, un grand nombre d’Ouveillanais, séduits par mon projet. Acteurs, figurants etc.. Et ça marche. Bien qu’avec un modeste budget de 2000€, le film fait un tabac et remporte le prix de l’évènement au festival de cinéma "Ciné Ma Région". Sacré victoire pour tous ceux qui m’ont suivi dans cette folle aventure.
En 2004 On prend les mêmes et on recommence. Je remets cela avec « Baptiste », nouveau film qui à nouveau rencontre le succès.
En 2005 J’ai la chance d’avoir été repéré par des réalisateurs qui me permettent de jouer dans des téléfilms et autre films.
Par la suite, vous connaissez la position contestataire que j’ai prise sur les projets de Mr Cribaillet, Maire d'Ouveillan. Mais je n’entrerai pas, ici, dans la polémique.
Il y en a eu bien d'autres actions, mais ce serait trop long à expliquer. (Films sur "Ouveillan mon vilatge 1987, défense de l'épicerie, diverses propositions d'aménagement du village, expo de tableaux. En fait, je travaille comme un commando en prenant en charge une action et en l'amenant au bout. Après, je passe à autre chose. Aujourd'hui, en 2017 c'est le projet des fresques d'Ouveillan. A suivre...